Islam
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Islam
L'islam est une religion, chronologiquement le troisième grand courant monothéiste de la famille des religions abrahamiques. Apparu en Arabie au VIIe siècle, il s'ajoute au courant judaïque et au courant chrétien desquels il hérite de nombreux éléments.
L'islam a un livre sacré, le Coran dont le dogme assure qu'il a recueilli les révélations de Dieu au prophète Mahomed par l'intermédiaire de l'ange Gabriel.
Les symboles du croissant et de l'étoile ne désignent l'islam (religion plutôt hostile aux symboles) que depuis le XIXe siècle. Ils représentaient l'empire Ottoman qui dominait tous les pays musulmans de la Méditerranée. Les Turcs les auraient eux-même repris aux Byzantins.
Notions principales
Étymologie
Islam est la translittération d'un mot arabe (الإسلام transcrit ʾislām Pour écouter, ) qui possède un équivalent en syriaque comme en hébreu mais pas en français. Il possède, comme de nombreux termes de cette religion, deux significations : une signification générale propre à la langue arabe, et une signification religieuse plus spécifique.
En arabe, islam signifie « soumission » mais également « résignation ». On l'interpète comme une soumission volontaire, à l'instar du combattant au front qui, voyant qu'il ne saurait l'emporter, admet la supériorité de l'autre, dépose les armes volontairement et non pas parce qu'il aurait été capturé : il se soumet en choisissant la vie plutôt que les blessures et la mort.
Pour la religion et donc selon les musulmans, islam désigne la soumission volontaire à ce que le Créateur des Mondes, Allah (que l'on considère, par étymologie populaire, être une contraction de l'arabe ʾal-ʾilāh, « le Dieu », bien que cette étymologie ne soit vraisemblablement pas correcte ; cf. Allāh) aurait ordonné et dont la parole aurait été transmise par les prophètes messagers (en arabe, nabī rasūl, qu'on glose par « à qui il est révélé d'appeler le peuple à suivre des lois qui lui ont été révélées et qui sont spécifiques au messager ») et les prophètes non messagers (en arabe nabī, glosé par « à qui il est révélé d'appeler le peuple à suivre la loi du messager qui l'aura précédé »). C'est, en sorte, l'acceptation par le cœur de tout ce qui a été révélé et transmis, même si la personne n'applique pas toutes les obligations de l'islam.
Ainsi, l'islam distingue la croyance (ce que le cœur accepte et ce dont il se satisfait) et la foi (le degré d'attachement aux croyances et aux actes spécifiques dictés par la religion).
D'un point de vue étymologique, le mot est dérivé d'une racine de trois consonnes (cas typique en arabe), s.l.m, désignant le fait de se soumettre, qui donne un autre dérivé, مُسْلِم muslim, « musulman ». On évoque depuis quelques années un lien avec le radical qui fournit salām, « la paix », lien que l'on peut considérer être une étymologie populaire. La théorie que l'on rencontre le plus souvent, cependant, fait de أَسْلَمَ ʾaslama, « se soumettre à Dieu » (dont on dérive إِسْلاَم ʾislām), un dérivé de سَلِمَ salima, « être sain et sauf » (qui fournit سَلاَم salām).
Quelques définitions
* « islam » avec une minuscule désigne la religion fondée par Mahomed en 622 ;
* « Islam » avec une majuscule désigne l'ensemble des peuples musulmans, la civilisation islamique ;
* « Musulman » désigne ce qui est relatif à la religion : les personnes professant l'islam et ce qui est relatif à ses lois et rites ;
* « islamique » renvoie à l'islam en tant que religion et en tant que civilisation ;
* « islamisme », « islamiste » s'employaient autrefois pour islam ou musulman. Ces termes sont utilisés aujourd'hui, pour désigner l'islam politique.
Variantes théologiques
La relation directe de l'homme à Dieu par le Coran et la liberté religieuse va amener une multiplication des tendances religieuses. L'absence de clergé permet l'existence de différentes théologies, et différentes écoles religieuses. À la mort du prophète, des différences religieuses importantes et la conquête arabe fulgurante provoquent des rivalités politiques. Beaucoup de questions sur la liberté de l'homme, le péché, la foi, etc. conduisent à la constitution de théologies musulmanes qui essayent de donner des réponses aux questions et aux problèmes non détaillés par les textes divins, et de faire face aux défis de la vie humaine.
Les croyants se partagent en trois branches :
* le sunnisme, de Sunna, « la tradition ». Le sunnisme se divise lui-même en différentes écoles juridiques. Il y en a aujourd'hui quatre, mais il y en a eu d'autres dans le passé. Ces écoles s'acceptent les unes les autres, organisant ainsi un relatif pluralisme en matière d'interprétations théologiques. Ce sont, dans l'ordre de leur apparition :
o le hanafisme ( de Abû Hanifâ, 700-767) ;
o le malékisme (de Malîk Ibn Anas qui vécu entre 712 et 796) ;
o le shafi'isme, ou shaféisme, ou Chaafisme, (de Al-Shafi'i 768-820) ;
o le hanbalisme (de Ibn Hanbal, 781-856) ;
* le chiisme, lui même divisé en différentes branches, dont les trois principales sont :
o le chiisme duodécimain (90 % des chiites) ;
o le chiisme septimain (ou ismaélien) ;
o le zaydisme du Yemen ;
o Voir aussi d'autres groupes chiites : les alaouites de Syrie, les alévis de Turquie et les druzes de Syrie / Israël / Liban ;
* le kharidjisme (beaucoup moins répandu que le sunnisme et le chiismes) ;
Les sunnites représentent environs 90 % des musulmans, les chiisme environs 10 %. Le kharidjisme moins de 1 %.
On peut aussi citer pour mémoire un quatrième courant, qui s'est éteint au moyen-age, le mu'tazilisme. Cette école interprétative rationaliste, en conflit avec le sunnisme naissant, est apparu à la fin du califat Omeyyade, au milieu du VIIIe siècle, et a été éradiqué au XIe siècle par le sunnisme, en particulier par les acharites (disciples de al-Ach'ari 873-935). Cette école, dont des textes ont été redécouverts au XIXe siècle, connaît une petite résurgence depuis cette date chez certains intellectuels, mais sans base populaire notable.
nota : Le wahhabisme, une version particulièrement rigoriste s'appuie sur l'école hanbalite et se revendique comme orthodoxie, concept qui n'existe pas en islam du fait des diverses écoles interprétatives citées ci-dessus, comme du fait qu'aucun magistère n'est institué pour le faire respecter. À ce titre, le wahhabisme et son proche cousin, le salafisme considèrent que les autres écoles sunites doivent à terme s'unifier en se ralliant à leur interprétation. Il s'agit là d'une rupture avec la tradition pluraliste des interprétation du sunnisme, qui entraîne parfois des conflits avec ces écoles.
Enfin, l'Islam est traversé de nombreux courants de spiritualité mystique, comme le soufisme ou tassawuf. Au départ, ces confréries sont d'origine chiites mais le principe s'en répand dans le sunnisme.
Une théologie populaire s'est aussi développée dans le maraboutisme, lequel pratique le culte des saints.
L'islam a un livre sacré, le Coran dont le dogme assure qu'il a recueilli les révélations de Dieu au prophète Mahomed par l'intermédiaire de l'ange Gabriel.
Les symboles du croissant et de l'étoile ne désignent l'islam (religion plutôt hostile aux symboles) que depuis le XIXe siècle. Ils représentaient l'empire Ottoman qui dominait tous les pays musulmans de la Méditerranée. Les Turcs les auraient eux-même repris aux Byzantins.
Notions principales
Étymologie
Islam est la translittération d'un mot arabe (الإسلام transcrit ʾislām Pour écouter, ) qui possède un équivalent en syriaque comme en hébreu mais pas en français. Il possède, comme de nombreux termes de cette religion, deux significations : une signification générale propre à la langue arabe, et une signification religieuse plus spécifique.
En arabe, islam signifie « soumission » mais également « résignation ». On l'interpète comme une soumission volontaire, à l'instar du combattant au front qui, voyant qu'il ne saurait l'emporter, admet la supériorité de l'autre, dépose les armes volontairement et non pas parce qu'il aurait été capturé : il se soumet en choisissant la vie plutôt que les blessures et la mort.
Pour la religion et donc selon les musulmans, islam désigne la soumission volontaire à ce que le Créateur des Mondes, Allah (que l'on considère, par étymologie populaire, être une contraction de l'arabe ʾal-ʾilāh, « le Dieu », bien que cette étymologie ne soit vraisemblablement pas correcte ; cf. Allāh) aurait ordonné et dont la parole aurait été transmise par les prophètes messagers (en arabe, nabī rasūl, qu'on glose par « à qui il est révélé d'appeler le peuple à suivre des lois qui lui ont été révélées et qui sont spécifiques au messager ») et les prophètes non messagers (en arabe nabī, glosé par « à qui il est révélé d'appeler le peuple à suivre la loi du messager qui l'aura précédé »). C'est, en sorte, l'acceptation par le cœur de tout ce qui a été révélé et transmis, même si la personne n'applique pas toutes les obligations de l'islam.
Ainsi, l'islam distingue la croyance (ce que le cœur accepte et ce dont il se satisfait) et la foi (le degré d'attachement aux croyances et aux actes spécifiques dictés par la religion).
D'un point de vue étymologique, le mot est dérivé d'une racine de trois consonnes (cas typique en arabe), s.l.m, désignant le fait de se soumettre, qui donne un autre dérivé, مُسْلِم muslim, « musulman ». On évoque depuis quelques années un lien avec le radical qui fournit salām, « la paix », lien que l'on peut considérer être une étymologie populaire. La théorie que l'on rencontre le plus souvent, cependant, fait de أَسْلَمَ ʾaslama, « se soumettre à Dieu » (dont on dérive إِسْلاَم ʾislām), un dérivé de سَلِمَ salima, « être sain et sauf » (qui fournit سَلاَم salām).
Quelques définitions
* « islam » avec une minuscule désigne la religion fondée par Mahomed en 622 ;
* « Islam » avec une majuscule désigne l'ensemble des peuples musulmans, la civilisation islamique ;
* « Musulman » désigne ce qui est relatif à la religion : les personnes professant l'islam et ce qui est relatif à ses lois et rites ;
* « islamique » renvoie à l'islam en tant que religion et en tant que civilisation ;
* « islamisme », « islamiste » s'employaient autrefois pour islam ou musulman. Ces termes sont utilisés aujourd'hui, pour désigner l'islam politique.
Variantes théologiques
La relation directe de l'homme à Dieu par le Coran et la liberté religieuse va amener une multiplication des tendances religieuses. L'absence de clergé permet l'existence de différentes théologies, et différentes écoles religieuses. À la mort du prophète, des différences religieuses importantes et la conquête arabe fulgurante provoquent des rivalités politiques. Beaucoup de questions sur la liberté de l'homme, le péché, la foi, etc. conduisent à la constitution de théologies musulmanes qui essayent de donner des réponses aux questions et aux problèmes non détaillés par les textes divins, et de faire face aux défis de la vie humaine.
Les croyants se partagent en trois branches :
* le sunnisme, de Sunna, « la tradition ». Le sunnisme se divise lui-même en différentes écoles juridiques. Il y en a aujourd'hui quatre, mais il y en a eu d'autres dans le passé. Ces écoles s'acceptent les unes les autres, organisant ainsi un relatif pluralisme en matière d'interprétations théologiques. Ce sont, dans l'ordre de leur apparition :
o le hanafisme ( de Abû Hanifâ, 700-767) ;
o le malékisme (de Malîk Ibn Anas qui vécu entre 712 et 796) ;
o le shafi'isme, ou shaféisme, ou Chaafisme, (de Al-Shafi'i 768-820) ;
o le hanbalisme (de Ibn Hanbal, 781-856) ;
* le chiisme, lui même divisé en différentes branches, dont les trois principales sont :
o le chiisme duodécimain (90 % des chiites) ;
o le chiisme septimain (ou ismaélien) ;
o le zaydisme du Yemen ;
o Voir aussi d'autres groupes chiites : les alaouites de Syrie, les alévis de Turquie et les druzes de Syrie / Israël / Liban ;
* le kharidjisme (beaucoup moins répandu que le sunnisme et le chiismes) ;
Les sunnites représentent environs 90 % des musulmans, les chiisme environs 10 %. Le kharidjisme moins de 1 %.
On peut aussi citer pour mémoire un quatrième courant, qui s'est éteint au moyen-age, le mu'tazilisme. Cette école interprétative rationaliste, en conflit avec le sunnisme naissant, est apparu à la fin du califat Omeyyade, au milieu du VIIIe siècle, et a été éradiqué au XIe siècle par le sunnisme, en particulier par les acharites (disciples de al-Ach'ari 873-935). Cette école, dont des textes ont été redécouverts au XIXe siècle, connaît une petite résurgence depuis cette date chez certains intellectuels, mais sans base populaire notable.
nota : Le wahhabisme, une version particulièrement rigoriste s'appuie sur l'école hanbalite et se revendique comme orthodoxie, concept qui n'existe pas en islam du fait des diverses écoles interprétatives citées ci-dessus, comme du fait qu'aucun magistère n'est institué pour le faire respecter. À ce titre, le wahhabisme et son proche cousin, le salafisme considèrent que les autres écoles sunites doivent à terme s'unifier en se ralliant à leur interprétation. Il s'agit là d'une rupture avec la tradition pluraliste des interprétation du sunnisme, qui entraîne parfois des conflits avec ces écoles.
Enfin, l'Islam est traversé de nombreux courants de spiritualité mystique, comme le soufisme ou tassawuf. Au départ, ces confréries sont d'origine chiites mais le principe s'en répand dans le sunnisme.
Une théologie populaire s'est aussi développée dans le maraboutisme, lequel pratique le culte des saints.
ÑÏ: Islam
Sources de législation Sunnite
* Les musulmans affirment que le Coran a été révélé par Dieu (appelé Allāh en arabe) à son prophète Mahomed (Muhammad), qu'il est donc la première source de législation dans l'islam et que Dieu le préserve contre toute modification ou altération.
* La sunna (qui est l'ensemble des dires et faits du prophète) est la seconde source de législation dans l'islam. La sunna a été rassemblée et classée par les musulmans dans plusieurs œuvres comme sahih al boukhari (صحيح البخاري) , sahih mouslim (صحيح مسلم) etc. ;
* La troisième source de législation dans l'islam est l'unanimité des musulmans Al Ijmaa الإجماع. Cela en se référant à une citation de Mahomed qui dit que les musulmans ne font pas l'unanimité sur quelque chose de faux.
* La quatrième source est l'analogie ─ al-qiyâs (القياس)(littéralement « la mesure ») ─, qui permet de tirer le jugement d'une chose pour laquelle il n'y a pas de législation à partir du jugement d'une chose analogue.
Il est à noter que ces sources de législation ont été mises en œuvre après la mort de Mahomet et sont considérées comme illicites (haram) par d'autres groupes de l'Islam.
Lieux saints
Les principaux lieux saints de l'islam sont :
* La Ka'ba (« le Cube ») de La Mecque (Makkah) en Arabie saoudite. Selon la tradition, il est le premier lieu de culte, bâti par Adam (Adam) sur Terre, puis reconstruit par Ibrahim (Abraham). Jusqu'à l'avènement de l'islam, il était dédié au dieu arabe Hubbal, qui était vénéré par des rites de circonvolution autour de la pierre noire. Tout musulman se doit d'y faire un pèlerinage au moins une fois dans sa vie s'il en a la capacité physique et financière ;
* Médine (Almadinah), ville où émigra Mahomed après s'être enfui de La Mecque, est la deuxième ville sainte de l'islam ;
* Jérusalem (al-Qods), est la troisième ville sainte. C'est l'endroit vers lequel le prophète Mahomet aurait effectué le voyage nocturne et l'ascension.
Le pèlerinage sunnite n'est admis que vers ces trois villes.
* Pour les Chiites (Chi'ites), Kerbala en Irak est la deuxième ville sainte. Ce fut le lieu du martyre d'Hussein (petit fils du prophète Mahomed et fils de Ali, troisième Imâm , ainsi que ses compagnons, venus à Kerbala pour défendre l'imamât c'est-à-dire la succession par l'imam Ali gendre du prophète et Hussein son fils (Hassan, son frère ainé ayant été tué). Ce martyre est le mythe fondateur du Chiisme. Tous les ans a lieu la commémoration de ce massacre, à Kerbala ;
* Nadjaf, toujours en Irak, est également une ville sainte pour les chiites.
Devoirs des musulmans
Les cinq Piliers de l'islam constituent des préceptes fondamentaux obligatoires pour tous les musulmans :
* la profession de foi (Chahadah en arabe);
* la prière (Salât);
* la zakat (impôt légal purificateur calculé dans les pays musulmans sur les revenus du foyer et destiné aux pauvres. La zakat ne doit pas être confondu avec les aumônes.) ;
* le jeûne (durant le mois lunaire du Ramadan) ;
* le pèlerinage à la Mecque, au moins une fois dans sa vie pour qui en a les moyens matériels et la capacité physique.
En outre, le sunnisme interdit la représentation des « choses et personnes saintes ». Plutôt que de parler d'iconoclasme, il faut parler d'aniconisme.
Les cinq piliers de la religion sont la base sur laquelle le(a) futur(e) musulman construira sa vie pour se conformer à la révélation.
La Profession de foi
La profession de foi doit de préférence être exprimée en arabe, elle se résume en une phrase :
« Je témoigne qu'il n'y a de (vraie) divinité que Dieu et que Mahomed est son messager »
« أَشْهَدُ أَنَّ لاَ إِلَهَ إٍلاَّ اللَّهَ وَأَنَّ مُحَمَّدََاَ رَسُولُ اللَّه »
ِ
« achhadou ana-lâ ilâha illa-llaha wa anna mouhammadan rasûlu allahi »
Elle consiste d'une part, à ne croire qu'en un seul dieu, à lui vouer exclusivement tous les actes d'adoration, et d'autre part à reconnaître que Mahomed est le dernier messager de Dieu (précédé des messagers cités dans l'Ancien et le Nouveau Testament), et l'exemple à suivre. La shahada est obligatoire pour quiconque veut devenir musulman : c'est la déclaration de sa foi musulmane.
Enfin elle garantit le paradis, sous condition d'avoir accomplie des actes de bien, à quiconque la dit avant de mourir en conformité avec la parole de Mahomet :
« Toute personne qui témoigne qu'il n'y a d'autre divinité qu'Allah et que Mahomed est l'Adorateur et l'Envoyé de Dieu ne manquera pas d'être préservée – par Dieu – du feu de l'enfer »
Quatre piliers sont liés à la personne directement, la chahadah, la salat, le ramadan et le hadj, le dernier pilier qui est la zakat doit se faire au sein de la communauté, c'est un impôt de solidarité qui assure la cohésion sociale. Il n'est donné que par les personnes qui ont le seuil (nissab) équivalant à environ cent grammes d'or, et qui l'ont gardé pendant la durée d'un an lunaire. La zakat est un impôt fixé par la religion pour subvenir aux besoins des nécessiteux (orphelins, voyageurs, pauvres, libération des esclaves, etc.) et dans une plus grande mesure à développer la vie en communauté (paiements des agents de l'État, fonctionnaires, routes, développement de l'espace publique, infrastructures publiques, etc.).
L'assiette de cette aumône (zakat) doit être conforme aux prescrits divins.
Ainsi, il y a lieu à perception de l'aumône sur chaque transaction entre partie effectuée sur un lieu publique de la communauté, de même la monnaie avec laquelle l'impôt sera perçu doit aussi être en conformité avec les prescrits divins.
Celle-ci sera émise en fonction de la production alimentaire des terres agricoles de la communauté (propriété privé des moyens de production — terres agricoles — mais l'eau de pluie nécessaire aux terres agricoles appartient à Dieu et donc à tous) ; ou bien sous-forme de pourcentage (2,5 %) de la valeur des biens stagnant pendant un an. Le pauvre a donc sa part pour se nourrir via l'impôt en monnaie tous deux institués par le chef de la communauté, au départ des prescrits divins.
Clergé
Il n'y a pas de clergé dans le sunnisme. L'imam n'est pas un prêtre mais bien un citoyen de la communauté musulmane qui conduit la prière : il est « celui qui se met devant pour guider la prière » et n'est pas forcément un théologien ; en fait en arabe l'imam veut dire « chef » ou « guide », et dans le sunnisme il suffit que le chef soit musulman, sage, connaissant les piliers de l'islam et ait appris une grande partie du Coran par cœur pour être à la tête d'une communauté, d'un État. Le muezzin n'est pas un prêtre non plus.
L'islam reconnaît divers niveaux de compétences religieuses parmi ses fidèles : L'explication du Coran se nomme tafsîr. Et l'ijtihâd est la recherche de solutions nouvelles à partir des textes de référence pour répondre aux problématiques des populations musulmanes sur leurs affaires religieuses (عِبادات [`ibādāt], pratiques cultuelles, pl. de عِبادة [ibāda]) ou sociales (مُعامَلة [mu`āmalāt], « comportements », pl. de مُعامَلات [mu`āmala]) dans une condition sociale, politique ou économique inédite.
1. al-mujtahid al-mutlaq, capable de « se battre » en absence de texte, comme l'indique la racine de mujtahid, pour en tirer une casuistique, rapprocher des textes traitant des sujets similaires et en tirer la synthèse, élaborer les principes juridiques sans référence à une école particulière. Ces compétences sont reconnues exceptionnelles et rarissimes ;
2. al-mujtahid al-mutlaq al-muntasib, le même mais dans le cadre d'une école interprétative ;
3. al-mujtahid fil-madh'hab, dans le cadre d'une école interprétative, capable d'élaborer des réponses juridiques sur des questions nouvelles ;
4. al-'âlim al-mutabahhir, le vulgarisateur des grands anciens qui doit connaître le Coran et la Sunna ;
5. al-'âmîy, celui qui ne connaît que les grandes lignes de l'islam.
Les savants exégètes sont considérés comme les « successeurs » des prophètes.
Le chiisme orthodoxe de la secte 'usuli (clergé des ayatollah) reconnaît, a contrario, un clergé à plusieurs niveaux hiérarchiques, les mollahs, tandis que le sunnisme rejette cette idée d'un clergé central jouant le rôle d'intermédiaire obligé. Par bien des aspects, l'Islam, pour sa partie sunnite, est une religion décentralisée et dont tous les pratiquants sont des laïcs.
En Europe et dans certains pays musulmans, les gouvernements réclament un alignement de la formation des imams sur la formation des ministres des autres religions, c'est-à-dire trois ou quatre ans d'étude au minimum.[size=9]
* Les musulmans affirment que le Coran a été révélé par Dieu (appelé Allāh en arabe) à son prophète Mahomed (Muhammad), qu'il est donc la première source de législation dans l'islam et que Dieu le préserve contre toute modification ou altération.
* La sunna (qui est l'ensemble des dires et faits du prophète) est la seconde source de législation dans l'islam. La sunna a été rassemblée et classée par les musulmans dans plusieurs œuvres comme sahih al boukhari (صحيح البخاري) , sahih mouslim (صحيح مسلم) etc. ;
* La troisième source de législation dans l'islam est l'unanimité des musulmans Al Ijmaa الإجماع. Cela en se référant à une citation de Mahomed qui dit que les musulmans ne font pas l'unanimité sur quelque chose de faux.
* La quatrième source est l'analogie ─ al-qiyâs (القياس)(littéralement « la mesure ») ─, qui permet de tirer le jugement d'une chose pour laquelle il n'y a pas de législation à partir du jugement d'une chose analogue.
Il est à noter que ces sources de législation ont été mises en œuvre après la mort de Mahomet et sont considérées comme illicites (haram) par d'autres groupes de l'Islam.
Lieux saints
Les principaux lieux saints de l'islam sont :
* La Ka'ba (« le Cube ») de La Mecque (Makkah) en Arabie saoudite. Selon la tradition, il est le premier lieu de culte, bâti par Adam (Adam) sur Terre, puis reconstruit par Ibrahim (Abraham). Jusqu'à l'avènement de l'islam, il était dédié au dieu arabe Hubbal, qui était vénéré par des rites de circonvolution autour de la pierre noire. Tout musulman se doit d'y faire un pèlerinage au moins une fois dans sa vie s'il en a la capacité physique et financière ;
* Médine (Almadinah), ville où émigra Mahomed après s'être enfui de La Mecque, est la deuxième ville sainte de l'islam ;
* Jérusalem (al-Qods), est la troisième ville sainte. C'est l'endroit vers lequel le prophète Mahomet aurait effectué le voyage nocturne et l'ascension.
Le pèlerinage sunnite n'est admis que vers ces trois villes.
* Pour les Chiites (Chi'ites), Kerbala en Irak est la deuxième ville sainte. Ce fut le lieu du martyre d'Hussein (petit fils du prophète Mahomed et fils de Ali, troisième Imâm , ainsi que ses compagnons, venus à Kerbala pour défendre l'imamât c'est-à-dire la succession par l'imam Ali gendre du prophète et Hussein son fils (Hassan, son frère ainé ayant été tué). Ce martyre est le mythe fondateur du Chiisme. Tous les ans a lieu la commémoration de ce massacre, à Kerbala ;
* Nadjaf, toujours en Irak, est également une ville sainte pour les chiites.
Devoirs des musulmans
Les cinq Piliers de l'islam constituent des préceptes fondamentaux obligatoires pour tous les musulmans :
* la profession de foi (Chahadah en arabe);
* la prière (Salât);
* la zakat (impôt légal purificateur calculé dans les pays musulmans sur les revenus du foyer et destiné aux pauvres. La zakat ne doit pas être confondu avec les aumônes.) ;
* le jeûne (durant le mois lunaire du Ramadan) ;
* le pèlerinage à la Mecque, au moins une fois dans sa vie pour qui en a les moyens matériels et la capacité physique.
En outre, le sunnisme interdit la représentation des « choses et personnes saintes ». Plutôt que de parler d'iconoclasme, il faut parler d'aniconisme.
Les cinq piliers de la religion sont la base sur laquelle le(a) futur(e) musulman construira sa vie pour se conformer à la révélation.
La Profession de foi
La profession de foi doit de préférence être exprimée en arabe, elle se résume en une phrase :
« Je témoigne qu'il n'y a de (vraie) divinité que Dieu et que Mahomed est son messager »
« أَشْهَدُ أَنَّ لاَ إِلَهَ إٍلاَّ اللَّهَ وَأَنَّ مُحَمَّدََاَ رَسُولُ اللَّه »
ِ
« achhadou ana-lâ ilâha illa-llaha wa anna mouhammadan rasûlu allahi »
Elle consiste d'une part, à ne croire qu'en un seul dieu, à lui vouer exclusivement tous les actes d'adoration, et d'autre part à reconnaître que Mahomed est le dernier messager de Dieu (précédé des messagers cités dans l'Ancien et le Nouveau Testament), et l'exemple à suivre. La shahada est obligatoire pour quiconque veut devenir musulman : c'est la déclaration de sa foi musulmane.
Enfin elle garantit le paradis, sous condition d'avoir accomplie des actes de bien, à quiconque la dit avant de mourir en conformité avec la parole de Mahomet :
« Toute personne qui témoigne qu'il n'y a d'autre divinité qu'Allah et que Mahomed est l'Adorateur et l'Envoyé de Dieu ne manquera pas d'être préservée – par Dieu – du feu de l'enfer »
Quatre piliers sont liés à la personne directement, la chahadah, la salat, le ramadan et le hadj, le dernier pilier qui est la zakat doit se faire au sein de la communauté, c'est un impôt de solidarité qui assure la cohésion sociale. Il n'est donné que par les personnes qui ont le seuil (nissab) équivalant à environ cent grammes d'or, et qui l'ont gardé pendant la durée d'un an lunaire. La zakat est un impôt fixé par la religion pour subvenir aux besoins des nécessiteux (orphelins, voyageurs, pauvres, libération des esclaves, etc.) et dans une plus grande mesure à développer la vie en communauté (paiements des agents de l'État, fonctionnaires, routes, développement de l'espace publique, infrastructures publiques, etc.).
L'assiette de cette aumône (zakat) doit être conforme aux prescrits divins.
Ainsi, il y a lieu à perception de l'aumône sur chaque transaction entre partie effectuée sur un lieu publique de la communauté, de même la monnaie avec laquelle l'impôt sera perçu doit aussi être en conformité avec les prescrits divins.
Celle-ci sera émise en fonction de la production alimentaire des terres agricoles de la communauté (propriété privé des moyens de production — terres agricoles — mais l'eau de pluie nécessaire aux terres agricoles appartient à Dieu et donc à tous) ; ou bien sous-forme de pourcentage (2,5 %) de la valeur des biens stagnant pendant un an. Le pauvre a donc sa part pour se nourrir via l'impôt en monnaie tous deux institués par le chef de la communauté, au départ des prescrits divins.
Clergé
Il n'y a pas de clergé dans le sunnisme. L'imam n'est pas un prêtre mais bien un citoyen de la communauté musulmane qui conduit la prière : il est « celui qui se met devant pour guider la prière » et n'est pas forcément un théologien ; en fait en arabe l'imam veut dire « chef » ou « guide », et dans le sunnisme il suffit que le chef soit musulman, sage, connaissant les piliers de l'islam et ait appris une grande partie du Coran par cœur pour être à la tête d'une communauté, d'un État. Le muezzin n'est pas un prêtre non plus.
L'islam reconnaît divers niveaux de compétences religieuses parmi ses fidèles : L'explication du Coran se nomme tafsîr. Et l'ijtihâd est la recherche de solutions nouvelles à partir des textes de référence pour répondre aux problématiques des populations musulmanes sur leurs affaires religieuses (عِبادات [`ibādāt], pratiques cultuelles, pl. de عِبادة [ibāda]) ou sociales (مُعامَلة [mu`āmalāt], « comportements », pl. de مُعامَلات [mu`āmala]) dans une condition sociale, politique ou économique inédite.
1. al-mujtahid al-mutlaq, capable de « se battre » en absence de texte, comme l'indique la racine de mujtahid, pour en tirer une casuistique, rapprocher des textes traitant des sujets similaires et en tirer la synthèse, élaborer les principes juridiques sans référence à une école particulière. Ces compétences sont reconnues exceptionnelles et rarissimes ;
2. al-mujtahid al-mutlaq al-muntasib, le même mais dans le cadre d'une école interprétative ;
3. al-mujtahid fil-madh'hab, dans le cadre d'une école interprétative, capable d'élaborer des réponses juridiques sur des questions nouvelles ;
4. al-'âlim al-mutabahhir, le vulgarisateur des grands anciens qui doit connaître le Coran et la Sunna ;
5. al-'âmîy, celui qui ne connaît que les grandes lignes de l'islam.
Les savants exégètes sont considérés comme les « successeurs » des prophètes.
Le chiisme orthodoxe de la secte 'usuli (clergé des ayatollah) reconnaît, a contrario, un clergé à plusieurs niveaux hiérarchiques, les mollahs, tandis que le sunnisme rejette cette idée d'un clergé central jouant le rôle d'intermédiaire obligé. Par bien des aspects, l'Islam, pour sa partie sunnite, est une religion décentralisée et dont tous les pratiquants sont des laïcs.
En Europe et dans certains pays musulmans, les gouvernements réclament un alignement de la formation des imams sur la formation des ministres des autres religions, c'est-à-dire trois ou quatre ans d'étude au minimum.[size=9]
ÑÏ: Islam
Diffusion
La description de ce paraphe est l'objet de l'article monde arabo-musulman.
Voir aussi les articles détaillés Origines de l'islam et Histoire de la conquête musulmane
Situation de l'islam contemporain
L'islam est la religion la plus répandue après le christianisme, et actuellement celle avec la croissance la plus rapide. Selon certains il comporte maintenant 1,3 milliard de croyants, soit 20 % de la population du monde. La diffusion de l'islam hors du monde arabo-musulman traditionnel s'explique par la croissance des flux migratoires à partir des pays de religion et de culture musulmane, ainsi que du prosélytisme de certains musulmans.
L'islam est la seule religion dont le nom figure dans la désignation officielle de plusieurs États indépendants, sous la forme de « République islamique... ». Mais ces États ne sont pas les seuls où l'imbrication du civil et du religieux est telle que la charia y a force de loi. L'apostasie y est parfois combattue avec une extrême rigueur.
Il se produit souvent une confusion entre Arabes et musulmans à cause de deux facteurs : l'origine arabe de l'islam et l'importance de la langue arabe dans cette religion. Il y a 300 millions d'Arabes, dont 20 millions sont chrétiens. Au final, seulement 25 % des musulmans vivent dans le monde arabe, un cinquième sont situés en Afrique sub-saharienne, et la plus grande communauté musulmane du monde est en Indonésie. Il y a des populations islamiques importantes au Bangladesh, Afghanistan, Pakistan, en Iran, en Chine mais aussi en Europe, dans l'ancienne Union Soviétique, et en Amérique du Sud. Il y a presque sept millions de musulmans aux États-Unis et presque autant en France.
Islam et autres religions monothéistes
Voir l'article détaillée de l'islam aux autres religions
* L'islam reconnaît les prophètes du judaïsme, sans pour autant s'y limiter, et établit d'une manière générale les prophètes comme moyens pour Dieu de rappeler les hommes vers la foi en lui et un comportement de droiture ;
* Jésus y est considéré comme un prophète (et appelé Issa), dont le retour est attendu à la fin des temps où il combattra l'Antéchrist et détruira les croix. Selon l'islam, Dieu doit exister seul sans parents ni fils, car la paternité est vue comme une marque de dépendance.
* L'attitude de l'islam par rapport à ces deux « religions du Livre » antérieures consiste à la fois à les respecter, leur reconnaître une certaine vérité, et les considérer comme ayant été corrompues au fil du temps par les passions des hommes (injustice, excès, etc.). Le dernier prophète et messager de Dieu, serait Mahomet, étant appelé à rétablir le message dans sa vérité primordiale. L'islam se définit alors comme étant la conclusion des religions monothéistes.
* L'apostasie de l'Islam vers une autre religion est, à tout le moins, fort mal considérée.
Voir aussi
Bibliographie
* Mahmud Shaltut, L'islam : dogme et législation, Al bouraq, 1999
* Tahar Gaïd, La Femme musulmane dans la société, Iqra, 2003
* Fdal Haja, Assalihats, les femmes vertueuses, Universel, 2005
* Charles-André Gilis, Études complémentaires sur le Califat, Al Bustane
* Tabari - Traduit par Hermann Zotenberg, La Chronique de Tabari (5 volumes)
* Ibn Taymiya, Lettre à un roi croisé, 2005, Tawhid
* Mohammed ben Jamil Zeino, Comment comprendre le Coran ?, ÉEditions Chama, 2005
* Dalila Adjir- Adlali Beghezza, Entrée interdite aux animaux et aux femmes voilées, Akhira Distributions
* Tabari - Traduit par Hermann Zotenberg
* Roger Du Pasquier, Découverte de l'islam, Seuil, 1984 ( Comprendre l'islam de Frithjof Schuon, Seuil, 1976)
* Michel A. Boisard, L'Humanisme de l'islam, Albin Michel
* Dominique Sourdel, Vocabulaire de l'islam - N°3653, PUF, Collec. « Que sais-je ? », Nov. 2002
* Mohammed Arkoun, Ouvertures sur l'islam, Grancher, 1992
* Michel Reeber, L'Islam, Les Essentiel Milan, 1999 (pour une première approche)
* Paul Balta, L'Islam, Le Monde édition, 1997 (également pour une première approche)
* Malek Chebel, Manifeste pour un islam des lumières, Hachette, 2004
* Abdallah Penot, Le Coran, éditions Alif, 2004.
* Denise Masson, Le Coran, Paris, Folio, 1992 (une traduction aussi juste que poétique).
* traduction d'AbdAllah Penot, La Doctrine de l'unité, selon le soufisme, éditions Alif.
* Al Nawawy, traduction d'AbdAllah Penot, Les Jardins de la piété, éditions Alif
* Henry Corbin, Histoire de la philosophie islamique, Folio, 1989
* Fatima Mernissi, Sultanes oubliées, Femmes chefs d'État en Islam, Albin Michel
* Eva de Vitray-Meyerovitch, Anthologie du Soufisme, Albin Michel
* Ligue francise de la femme musulmane, Éducation des enfants en islam , LFFM
* Dominique Aubier, La Réaffirmation messianique du Coran. Mise au point sur les faiblesses et les errances théologiques de l'Islam. M.L.L. 2001
* Bernard Lewis, Islam, Quarto Gallimard
* AbdAllah Penot, L'Entourage féminin du Prophète, Alif édition.
* Brahim Labari, Recettes islamiques et appétits politiques, Paris, Syllepse, 2002.
La description de ce paraphe est l'objet de l'article monde arabo-musulman.
Voir aussi les articles détaillés Origines de l'islam et Histoire de la conquête musulmane
Situation de l'islam contemporain
L'islam est la religion la plus répandue après le christianisme, et actuellement celle avec la croissance la plus rapide. Selon certains il comporte maintenant 1,3 milliard de croyants, soit 20 % de la population du monde. La diffusion de l'islam hors du monde arabo-musulman traditionnel s'explique par la croissance des flux migratoires à partir des pays de religion et de culture musulmane, ainsi que du prosélytisme de certains musulmans.
L'islam est la seule religion dont le nom figure dans la désignation officielle de plusieurs États indépendants, sous la forme de « République islamique... ». Mais ces États ne sont pas les seuls où l'imbrication du civil et du religieux est telle que la charia y a force de loi. L'apostasie y est parfois combattue avec une extrême rigueur.
Il se produit souvent une confusion entre Arabes et musulmans à cause de deux facteurs : l'origine arabe de l'islam et l'importance de la langue arabe dans cette religion. Il y a 300 millions d'Arabes, dont 20 millions sont chrétiens. Au final, seulement 25 % des musulmans vivent dans le monde arabe, un cinquième sont situés en Afrique sub-saharienne, et la plus grande communauté musulmane du monde est en Indonésie. Il y a des populations islamiques importantes au Bangladesh, Afghanistan, Pakistan, en Iran, en Chine mais aussi en Europe, dans l'ancienne Union Soviétique, et en Amérique du Sud. Il y a presque sept millions de musulmans aux États-Unis et presque autant en France.
Islam et autres religions monothéistes
Voir l'article détaillée de l'islam aux autres religions
* L'islam reconnaît les prophètes du judaïsme, sans pour autant s'y limiter, et établit d'une manière générale les prophètes comme moyens pour Dieu de rappeler les hommes vers la foi en lui et un comportement de droiture ;
* Jésus y est considéré comme un prophète (et appelé Issa), dont le retour est attendu à la fin des temps où il combattra l'Antéchrist et détruira les croix. Selon l'islam, Dieu doit exister seul sans parents ni fils, car la paternité est vue comme une marque de dépendance.
* L'attitude de l'islam par rapport à ces deux « religions du Livre » antérieures consiste à la fois à les respecter, leur reconnaître une certaine vérité, et les considérer comme ayant été corrompues au fil du temps par les passions des hommes (injustice, excès, etc.). Le dernier prophète et messager de Dieu, serait Mahomet, étant appelé à rétablir le message dans sa vérité primordiale. L'islam se définit alors comme étant la conclusion des religions monothéistes.
* L'apostasie de l'Islam vers une autre religion est, à tout le moins, fort mal considérée.
Voir aussi
Bibliographie
* Mahmud Shaltut, L'islam : dogme et législation, Al bouraq, 1999
* Tahar Gaïd, La Femme musulmane dans la société, Iqra, 2003
* Fdal Haja, Assalihats, les femmes vertueuses, Universel, 2005
* Charles-André Gilis, Études complémentaires sur le Califat, Al Bustane
* Tabari - Traduit par Hermann Zotenberg, La Chronique de Tabari (5 volumes)
* Ibn Taymiya, Lettre à un roi croisé, 2005, Tawhid
* Mohammed ben Jamil Zeino, Comment comprendre le Coran ?, ÉEditions Chama, 2005
* Dalila Adjir- Adlali Beghezza, Entrée interdite aux animaux et aux femmes voilées, Akhira Distributions
* Tabari - Traduit par Hermann Zotenberg
* Roger Du Pasquier, Découverte de l'islam, Seuil, 1984 ( Comprendre l'islam de Frithjof Schuon, Seuil, 1976)
* Michel A. Boisard, L'Humanisme de l'islam, Albin Michel
* Dominique Sourdel, Vocabulaire de l'islam - N°3653, PUF, Collec. « Que sais-je ? », Nov. 2002
* Mohammed Arkoun, Ouvertures sur l'islam, Grancher, 1992
* Michel Reeber, L'Islam, Les Essentiel Milan, 1999 (pour une première approche)
* Paul Balta, L'Islam, Le Monde édition, 1997 (également pour une première approche)
* Malek Chebel, Manifeste pour un islam des lumières, Hachette, 2004
* Abdallah Penot, Le Coran, éditions Alif, 2004.
* Denise Masson, Le Coran, Paris, Folio, 1992 (une traduction aussi juste que poétique).
* traduction d'AbdAllah Penot, La Doctrine de l'unité, selon le soufisme, éditions Alif.
* Al Nawawy, traduction d'AbdAllah Penot, Les Jardins de la piété, éditions Alif
* Henry Corbin, Histoire de la philosophie islamique, Folio, 1989
* Fatima Mernissi, Sultanes oubliées, Femmes chefs d'État en Islam, Albin Michel
* Eva de Vitray-Meyerovitch, Anthologie du Soufisme, Albin Michel
* Ligue francise de la femme musulmane, Éducation des enfants en islam , LFFM
* Dominique Aubier, La Réaffirmation messianique du Coran. Mise au point sur les faiblesses et les errances théologiques de l'Islam. M.L.L. 2001
* Bernard Lewis, Islam, Quarto Gallimard
* AbdAllah Penot, L'Entourage féminin du Prophète, Alif édition.
* Brahim Labari, Recettes islamiques et appétits politiques, Paris, Syllepse, 2002.
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